Interview de Frédéric « fredisland » Bellec

Nouvelle rubrique, les Visiteurs du Mercredi. Tous les mercredis, AMSnews mettra à l’honneur une personne ayant participé à l’aventure Amstrad. Cette semaine-ci, vu qu’on en parle depuis lundi, il s’agira de Fredisland. Il a gentiment accepté de répondre à cet interview malgré le délai hyper-court (l’idée m’est venue il y a.. 48 heures). Merci encore Fred.

RB: Bonjour Fred, peux-tu te présenter en quelques phrases ?

Fred: Coucou mon lapin. Frédéric BELLEC, 58 ans, même si j’en fais 10 de moins (dixit mes collègues, pas moi), mais en fait, je suis peu mature, je ris encore après un prout, donc je situe mon âge mental autour de 10 ou 11. Mon pseudo est Fredisland depuis ma première connexion Internet au début des années 2000. J’aime les chats et la pâte d’amande, mais je ne mange que l’un des deux, en civet avec des pommes de terre. Autodidacte, râleur, mais plein d’empathie, je ne me sens bien que dans la créativité. J’ai besoin de produire, même si je dois me planter ou revoir mes ambitions. Je suis depuis 2005 le papa de XP Coccinelle, devenu Cocci 10. Auteur-écrivain quand je ne suis pas fainéant, adulé par les lycéens qui me voient comme un surhomme dans l’établissement où je bosse désormais, je travaille sur plusieurs romans en parallèle et vais m’efforcer d’en sortir un par an jusqu’à la retraite pour contenter mes fans que je ne peux plus éviter. J’ai plein de chemises super jolies, mais en France ils ne sont pas foutus de les fabriquer. Viva El China. Informatiquement, je suis bien équipé, avec une belle carte graphique pour que Notepad soit fluide. Et pour ceux qui attendent des détails croustillants, j’ai les fesses poilues.

RB: Tu nous abreuves de plein de goodies physiques depuis longtemps (des stickers micro-ventousé repositionnable, des sous-verre, des stickers 3d, un fanzine Keep Cool, plein de trucs dans ta boutique redbubble et dernièrement des housses de protection), quel est le prochain ?

Fred: Je n’ai rien planifié, ce sont les besoins du moment qui inspirent les goodies que je lance. Pour la protection anti-poussière par exemple, j’avais besoin d’un truc sympa et personnalisé pour mes 2 CPC. Une fois la chose créée, il me fut impossible de la garder pour moi, le partage auprès de la communauté CPC s’est rapidement imposé, je n’aime pas faire des trucs que pour moi-même sans les partager d’une façon ou d’une autre. J’accorde beaucoup d’importance à cette notion de partage, car c’est grâce à elle qu’on s’enrichit. J’ai aussi une machine à billets, mais là je garde tout, c’est la seule exception (faut pas pousser). Maintenant que j’ai repris le boulot, j’ai moins de temps à consacrer à la goodies-mania. Mais qui sait, un jour j’aurai peut-être un flash pour lancer quelque chose de nouveau. Bien que l’incontournable mug me titille puisque j’ai déjà réfléchi à plusieurs modèles.

RB: Que penses-tu du CPC+ ?

Fred: Question suivante SVP !

RB: Tu as créé le nom de domaine acpc.me le 23 janvier 2018. (On a raté les 5 ans du nom de domaine). Le site http://amstradcpc.fredisland.net/ avait débuté quelques mois plus tôt. En l’espace de quelques années, AMSTRAD CPC MÉMOIRE ÉCRITE est devenu un site incontournable pour tout amateur de CPC. Peux-tu nous raconter sa genèse ?

Fred: Le site ACME est la suite logique de la collection de livres/magazines consacrés à l’AMSTRAD CPC que j’avais initialement structurée puis mise à disposition sur les réseaux torrents. Quand j’ai quitté le Var il y a maintenant 10 ans, j’ai ressenti le besoin de replonger mon esprit dans mes plus belles années d’insouciance, et je me suis alors mis à rechercher tout ce que je pouvais trouver sur l’AMSTRAD CPC. Avec le temps, j’ai rapidement pris conscience qu’un gigantesque travail de scan se présentait pour préserver numériquement tout ce qui ne l’avait pas encore été. Les débuts d’ACME furent financièrement très lourds car les bouquins d’occasion sur le CPC coûtent encore cher, vintage oblige. Mais la persévérance a payé puisque je suis assez fier d’avoir ainsi pu retrouver 99% des livres, revues et documents jadis consacré au CPC. Aujourd’hui, c’est plus de 1140 PDF avec le label ACME (scans peerso en haute résolution) qui sont disponibles sur le site, et parmi eux des pépites d’une grande rareté.

RB: Comment peut-on t’aider ? En t’envoyant des sioux ou par autres choses ?

Fred: J’ai lancé une cagnotte Leechi pour changer de scanner, dans l’espoir de pouvoir atteindre l’objectif proposé, sinon je vais devoir me suicider au Nutella. Sinon, le site ACME est aujourd’hui bien rempli et les dépenses pour sa maintenance sont moindres qu’auparavant, mais les dons de remerciement pour la qualité du contenu sont toujours les bienvenus, ça me conforte quant à l’utilité du travail effectué. Le site reste toutefois gratuit pour tous, don ou pas. Après si quelqu’un veut m’offrir un DACIA DUSTER PHASE 2 ÉCO-G 100 ch BV6 4×2 FINITION PRESTIGE 2022, je suis preneur, ma voiture est pourrie et ne tient plus debout. Couleur orange pour le Duster, merci.

RB: Où en es-tu avec l’OPC ONE ? Le nom de domaine a disparu et nous n’avons plus aucune nouvelle du projet.

Fred: Oh là là c’est un vieux concept ça. Je voulais faire naître une machine à programmer avec une interface moderne tout en couleurs. Mais c’est le genre de choses qu’on ne peut réaliser seul avec la quantité de compétences que ça réclame pour sortir ne serait-ce qu’un prototype. J’ai toujours la source du site, mais cela n’appartient plus qu’au monde des souvenirs.

RB: Beaucoup de gens rêvent de voir un CPC Mini/Maxi (comme le C64 et l’Amiga). Et toi ? (j’ai l’impression de poser une question à la Mezrahi avec cette question)

Fred: Un CPC mini, sérieux comment ne pas craquer ? Même un simple CPC très détaillé imprimé en 3D me suffirait, il trônerait fièrement devant ma collection Micro-Application. Mais un CPC-MINI fonctionnel avec son petit écran à côté, ça serait trop top. Et un mini joystick competition Pro avec. J’adhère au projet.

RB: Que penses-tu de la communauté Amstrad ?

Fred: C’est quoi cette question ? C’est comme demander à un malade ce qu’il pense des médicaments. Question suivante, créboudiou !

RB: À tes heures perdues, tu es aussi écrivain. Varène-sur-Topaze était attendu fin 2022. Mais-où-qu’il-est ?

Fred: J’ai eu beaucoup de projets en 2022. Le décès de ma mère la même année a toutefois bousculé tout ça. Mais mes activités littéraires ont repris de plus belle, et les bouquins vont suivre à la chaîne. Je commence par une intervention littéraire en grande pompe devant trois classes de lycéens à laquelle j’ai été invité en tant que romancier pour le mois de novembre, avec direction de l’établissement et presse locale invitées par la prof de français puisqu’elle a choisi mon premier roman pour le faire éplucher sur plusieurs semaines par ses élèves. Donc je ne peux plus m’arrêter, je vais devoir user le clavier.

RB: Le 15 avril, tu nous a teasé sur ton futur jeu MYam-Yam, est-ce qu’une date de sortie est prévue ?

Fred: Non, aucune date. J’ai eu récemment à gérer plein de choses dans ma vie qui m’ont furieusement occupé, et maintenant que je bosse je ne peux absolument pas me projeter concernant mes activités sur CPC. Mais c’est juste reporté, je pense pouvoir me replonger dans MYAM-YAM pendant les prochaines grandes vacances d’été.

RB: Question libre. Pose une question, et tu peux y répondre 🙂

Fred: Q : Jusqu’où l’anacoluthe aura-t-elle raison d’une fatalité où la présomption n’a pas d’honneur ?

R : Hein ?

NDLR: J’ai demandé à ChatGPT et sa réponse est plus complète. Malgré tout la réponse de Fred est bien résumée:

L’anacoluthe est une figure de style grammaticale qui se produit lorsqu’une phrase est interrompue par une construction grammaticale incorrecte ou inattendue, souvent en raison d’une rupture de la syntaxe. Dans la phrase que vous avez donnée, l’anacoluthe se trouve dans la première partie : « Jusqu’où l’anacoluthe aura-t-elle raison d’une fatalité où la présomption n’a pas d’honneur ? » La phrase commence par une question, mais la construction grammaticale rend la structure de la question ambiguë et complexe.
Le sens général de la phrase semble aborder la question de savoir jusqu’à quel point l’anacoluthe peut influencer ou perturber une situation où la présomption n’est pas honorable. Cependant, l’anacoluthe elle-même peut être vue comme une perturbation de la clarté de la phrase, ce qui peut refléter la notion que les interruptions ou les erreurs dans la communication peuvent avoir un impact sur la façon dont une situation est perçue ou comprise.
En fin de compte, cette phrase semble explorer les nuances de la communication et de la compréhension, en utilisant l’anacoluthe comme un exemple de la manière dont les erreurs ou les interruptions peuvent influencer la façon dont nous percevons la réalité.

RB: Un mot pour la fin ?

Fred: Schnukru. Ça ne veut rien dire, mais bon, tu voulais un mot.

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