Un peu de neuf… enfin !
Oui, je sais. Le dernier article remonte à un bon moment. Trop de boulot, pas d’inspiration, et une activité principale qui pompe toute l’énergie créative.
Mais me revoilà, avec un nouveau jouet… et un peu de code maison à partager.
PicoCalc : la HP48G du futur rétro ?
Il y a deux mois, j’ai craqué pour la Clockwork PicoCalc. Reçue en à peine 15 jours, ça change agréablement des (trop) nombreux mois d’attente pour la uConsole du même fabricant… dont je devrais d’ailleurs parler un jour sur ce blog aussi.
Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un petit ordinateur open-source basée sur un Raspberry Pi Pico (RP2040), mais upgradable en Pico2. Avec son look minimaliste et son côté programmable à souhait, elle m’a immédiatement rappelé ma HP48G que j’utilisais à la polytech.
Mais bien sûr, je ne pouvais pas me contenter de faire des racines carrées avec. Il fallait coder.
PKKlib : une librairie pour créer des jeux sur PicoCalc
Très vite, j’ai eu envie d’aller au-delà des simples tests hardware. Par défaut, la PicoCalc fonctionne avec du MicroPython ou du BASIC, mais j’avais envie de l’exploiter en C pour tirer parti de toute sa puissance. J’ai donc développé une petite bibliothèque maison, PKKlib, pour faciliter la création de jeux sur la PicoCalc.
Elle fournit :

- un environnement Docker prêt à l’emploi, pour éviter d’encombrer son système avec une multitude de dépendances
- un moteur d’affichage en 50Hz, synchronisé avec le LCD,
- un mini-gestionnaire de ressources pour intégrer images et musiques directement dans le binaire,
- un lecteur musical ultra-léger compatible avec des fichiers YM (les musiques chiptune du Amstrad CPC !),
- une gestion simple du clavier,
- et même un mini-système de stockage persistant pour sauvegarder des scores ou des états.
L’idée, c’est de pouvoir se concentrer sur le gameplay sans avoir à réinventer la roue à chaque fois.
D’ailleurs, j’ai profité de pkklib pour porter mon clone de Tetris Game Boy (initialement développé sur Amstrad CPC) vers la PicoCalc.
Et comme on ne se refait pas, j’ai aussi codé une petite calculatrice en notation polonaise inversée. Après tout, avec « Calc » dans son nom, la PicoCalc méritait bien une vraie fonction de calcul !
Simple, efficace, rétro jusqu’au bout des doigts.
Une scène encore discrète
Je n’ai pas encore eu beaucoup de retours… Peut-être que le nombre d’utilisateurs de la PicoCalc reste encore limité, ou que tout le monde est trop occupé à flasher des firmwares.
Mais si tu lis ceci, vas jeter un œil au GitHub PKKlib, clone le dépôt, et dis-moi ce que tu en penses ! Même une critique assassine me ferait plaisir à ce stade.
Petite pause : direction le LoRa
En attendant, je fais une petite parenthèse du côté du LoRa. Je bricole avec des modules Heltec v3, du T-Deck et un peu de Meshtastic.

Une idée me trotte déjà en tête : j’aimerais bien tenter une communication entre un module LoRa et un Amstrad CPC. Une sorte d’application de messagerie sans fil sur cet ordinateur, ça aurait de la gueule, non ?
Mais ceci est une autre histoire, qui sera contée une autre fois.